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Gilles Guellier, tête de liste de la Conf' aux élections à la Chambre d'Agriculture

Du 15 au 31 janvier 2013, le monde agricole élira au suffrage universel, pour 6 ans, ses représentants aux Chambres d’agriculture sur les plans départemental, régional et national. Ces membres élus, issus de 10 collèges, sont sensés être représentatifs de l'ensemble du monde agricole, mais c'est loin d'être le cas.

Les listes étaient à déposer avant le 30 novembre 2012, c'est chose faite pour la Confédération Paysanne qui vient de présenter sa liste à Averdon dans la ferme des Tressaux d'Olivier Gabilleau. Gilles Guellier de la ferme de La Guilbardière, tête de liste, expliquait vouloir "faire de 5 à 20 % des voix" en espérant "peut-être, un élu sur 47 postes à pourvoir." Aujourd'hui, la Confédération en compte deux.

Il ajoute "Nous présentons une liste où tous les visages du département sont représentés, ainsi que toutes les productions, même les plus petites. Nous avons ainsi un apiculteur, la pollinisation des abeilles étant essentielle à la vie. Nous remettons en cause les pratiques agricoles qui sont sans doute pour beaucoup dans les attaques qu'elles subissent."

"Il y a beaucoup de choses à changer : 21 % des agriculteurs – soit 604.000 personnes – ont arrêté leur activité depuis dix ans. Moins d'agriculteurs, moins d'emplois. On croit toujours que notre "pétrole vert" s'exporte… Il faudrait développer la souveraineté alimentaire de chaque pays, et limiter au maximum les approvisionnements lointains, coûteux en termes de temps, de carburant et de CO2."

"Il faut favoriser la création d'emplois en multipliant le nombre de fermes, car de moins en moins d'agriculteurs vivent sur des espaces de plus en plus vastes. Préserver les terres agricoles : a-t-on besoin de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui va faire disparaître 2.500 ha de terres protégées au nom du bien-être de Vinci ? Il faut éviter les grands transports et favoriser la polyculture qui permet, avec les déjections animales servant d'engrais, de rétablir un cycle naturel. Nous nous battons contre les OGM qui nous obligent à racheter nos semences tout le temps, et voulons que la PAC soit davantage au service de tous les agriculteurs."

(Source : La Nouvelle République)

Publié le 30/11/2012

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